FREDERICTON (GNB) – La déclaration suivante a été émise, aujourd'hui, par le ministre de l'Agriculture, de l'Aquaculture et des Pêches, Michael Olscamp:

Je tiens à clarifier des déclarations erronées qui ont été rapportées durant la fin de semaine concernant l'indemnisation des pêcheurs de homard. Aucun engagement n’a été pris par le gouvernement provincial de verser 5000 $ par pêcheur, comme le rapportait une station de radio. Nous allons continuer à négocier avec toutes les parties concernées en autant que les usines de transformation soient en mesure de reprendre leurs opérations mardi matin.   Le secteur de la transformation s'est engagé à ce que tous les pêcheurs du Nouveau-Brunswick soient en mesure de  vendre leurs prises localement.

Le ministre a également fait une mise à jour sur les diverses initiatives du gouvernement provincial liées à l'industrie du homard:

Le gouvernement provincial appuie l'industrie du homard du Nouveau-Brunswick principalement dans la recherche et le développement de nouveaux marchés.

Notre gouvernement a participé au financement d'une étude d'impact sur les mesures de conservation du homard et une étude de la structure de la chaîne de valeur.

Nous avons investi 11 millions de dollars envers la restructuration majeure de la flottille des homardiers. Cet investissement a permis de trouver une solution novatrice qui favorisera la viabilité économique et la durabilité à long terme de l'industrie.

Nous travaillons avec les partenaires de l'industrie du homard pour le développement de nouveaux produits et de nouveaux marchés, notamment en Chine et en Asie.

Nous participons aux discussions avec le gouvernement fédéral en vue d'améliorer notre accès aux marchés européens par le biais de l'élimination des tarifs.

Nous avons organisé une série de séances de formation pour environ 200 pêcheurs, transformateurs et acheteurs qui portait sur la qualité du homard en 2012.

Notre gouvernement a peu d'influence dans la détermination du prix du homard qui dépend de plusieurs facteurs. Parmi les principaux, il faut souligner la dynamique entre les pêcheurs, les usines de transformation et leurs clients; l'offre et la demande pour le produit; l'accroissement surprenant des prises de homard au cours des dernières années au Canada et au États-Unis; le réchauffement de la mer qui affecte le cycle de mue du homard, ce qui a comme conséquence de produire davantage de homards mous; la faiblesse de l'économie globale; et la force du dollar canadien.