HALIFAX (GNB) – Les pêcheurs, les acheteurs, les expéditeurs et les transformateurs ont approuvé la mise en place d'une redevance afin d'appuyer la commercialisation du homard canadien.

L'entente a été conclue lors du Sommet sur la récupération de la valeur du homard canadien, qui a pris fin, aujourd'hui, à Halifax. Les trois ministres des pêches des Maritimes étaient les hôtes de cet événement, qui a été organisé pour discuter des principales recommandations du rapport du Groupe d'experts sur l'industrie du homard des Maritimes. Plus de 200 intervenants y ont participé.

Les participants au sommet ont appuyé un mécanisme visant à percevoir une redevance et ils ont indiqué clairement que les trois ministres devraient aller de l’avant.

« Je suis heureux que l'industrie ait fait preuve de coopération et de collaboration au cours des deux derniers jours », a déclaré le ministre de l'Agriculture, de l'Aquaculture et des Pêches, Michael Olscamp. « Nous avons obtenu de très bons commentaires sur un certain nombre d'enjeux importants qui permettront au secteur d'aller de l'avant. »

La redevance permettra l'élaboration d'une stratégie de commercialisation en vue de promouvoir le homard canadien en tant que produit haut de gamme partout dans le monde, développer de nouveaux marchés ainsi que recueillir des renseignements commerciaux précis et à jour et les communiquer à tous les intervenants.

De nombreux présentateurs issus de divers secteurs des produits de la mer ont parlé des avantages d'une telle redevance sur leur industrie. Les participants ont pu entendre parler de l’expérience de la Norvège, qui a mis en place une redevance commerciale. La Norvège est devenue un important fournisseur de produits de la mer partout dans le monde.

La ministre fédérale des Pêches et des Océans, Gail Shea, était la conférencière invitée lors du sommet.

« Ce sommet est un excellent exemple de la façon dont les membres de l'industrie peuvent collaborer pour changer les choses dans la vie des pêcheurs et de leurs communautés, a affirmé Mme Shea. Bien que notre gouvernement s'engage à aider les pêcheurs à prospérer, nous croyons aussi que l'industrie doit mener la recherche de solutions. »