MONTRÉAL (GNB) – Les membres du Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture se sont réunis à Montréal, le 21 janvier, pour discuter d’une vaste gamme de priorités, notamment les aires marines protégées, la Loi sur les pêches, l’accès au marché pour le poisson et les produits de la mer canadiens, ainsi que le développement durable de l’aquaculture.

La réunion était présidée par le ministre fédéral des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Hunter Tootoo, et le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario. Les ministres responsables des pêches du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de Terre‑Neuve-et-Labrador, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nunavut étaient présents, de même que des représentants des gouvernements de l’Alberta, du Manitoba, du Yukon et du Québec.

« La main-d’œuvre, l’accès au marché et la modernisation de nos usines de transformation sont des enjeux de grande importance pour les secteurs des pêches et de l’aquaculture du Nouveau-Brunswick, et nous nous sommes assurés de partager ces préoccupations », a déclaré le ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Rick Doucet. « Je suis heureux d’avoir l’occasion de collaborer avec nos partenaires fédéraux et provinciaux à ces priorités pour assurer un avenir prometteur et durable à ces industries qui fournissent d’importants emplois dans les communautés côtières rurales du Nouveau-Brunswick. »

Les ministres ont discuté de priorités comme l’augmentation de la proportion des aires marines et côtières bénéficiant d’une protection, le rétablissement du financement en vue d’appuyer les programmes fédéraux de recherche et de surveillance concernant les océans et les eaux douces ainsi que la révision de la Loi sur les pêches, afin de mieux protéger les poissons et leur habitat.

L’accès au marché a également été traité, notamment les débouchés commerciaux pour le poisson et les produits de la mer dans le cadre d’accords commerciaux. Les ministres ont également discuté des initiatives d’accès au marché, qui visent à permettre aux communautés autochtones et à l’industrie du phoque de vendre leurs produits, notamment dans l’Union européenne et dans les autres marchés. Ils ont aussi abordé les enjeux associés à la disponibilité de la main-d’œuvre dans l’industrie du poisson et des produits de la mer.

Les ministres se sont entendus pour dire que l’aquaculture offre d’importantes occasions d’emploi, de croissance économique et de prospérité pour les communautés éloignées, rurales, côtières et autochtones à travers le Canada. Ils ont reconnu que le développement futur de cette industrie peut être effectué de manière durable tout en respectant l’environnement et les pêches commerciales, récréatives et autochtones.

Les ministres ont également discuté des répercussions néfastes que les espèces aquatiques envahissantes ont sur les pêches, les infrastructures et l’environnement. Ils ont reconnu l’importance de travailler ensemble en vue d’explorer les moyens d’atténuer ces répercussions et de réduire la menace d’une propagation accrue des espèces aquatiques envahissantes déjà présentes au Canada.

Les représentants officiels des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont convenu de collaborer afin de pouvoir trouver, au cours des prochains mois, des approches qui leur permettront d’atteindre les objectifs et les priorités qu’ils ont en commun.

En bref

  • En 2014, les exportations canadiennes de poisson et de produits de la mer ont atteint 4,9 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 11 pour cent par rapport à 2013.
  • L’Union européenne a été le plus grand importateur de poisson et de produits de la mer sur le plan international. Ces importations représentent 60 pour cent de la consommation totale de poisson et de produits de la mer de l’Union européenne.
  • Le secteur de l’aquaculture représente près de 50 pour cent des produits de la mer consommés à l’échelle mondiale. D’ici 2030, on estime que la demande sera supérieure à l’offre de 40 millions de tonnes.
  • Les espèces aquatiques envahissantes ont réduit de manière importante ou complètement éliminé certains stocks de poissons indigènes au Canada. En plus des dégâts causés à l’environnement, les espèces aquatiques envahissantes coûtent des milliards de dollars chaque année en perte de revenus, en réparation d’infrastructures et en mise en œuvre de mesures de contrôle.