FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a déposé une nouvelle Loi sur l’aquaculture pour remplacer la législation actuelle.

« Dans le cadre de nos efforts en vue de dynamiser le secteur privé, notre gouvernement modernise la Loi sur l’aquaculture afin de mieux soutenir la croissance de ce secteur et d’y attirer d’autres investissements », a déclaré le ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Ross Wetmore. « La nouvelle loi renforcera les mesures de protection de l’environnement, améliorera la santé et le bien-être des poissons et assurera plus de transparence. »

La nouvelle loi est mieux harmonisée avec la législation des autres provinces de l’Atlantique, ce qui permettra de réduire le fardeau réglementaire des entreprises de ce secteur. Elle établirait également un régime basé sur les résultats afin d’améliorer la prévisibilité de la délivrance des baux et des permis pour les exploitants.

« Le Nouveau-Brunswick est au cœur de la salmoniculture au Canada Atlantique, où l’industrie est établie depuis plus de 40 ans », a affirmé la directrice générale de l’Atlantic Canada Fish Farmers Association, Susan Farquharson. « L’aquaculture est l’un des secteurs les plus prometteurs du Nouveau-Brunswick, et nous avons hâte de travailler avec le gouvernement provincial sur les règlements afin de soutenir ce nouveau cadre législatif ainsi que sur une stratégie de développement du poisson qui appuie la croissance durable du secteur. »

Le projet de loi propose la désignation d’un poste de vétérinaire en chef, ainsi que l’introduction d’exigences claires relatives au signalement de la présence, suspectée ou avérée, de maladies, d’agents pathogènes, de parasites, d’espèces envahissantes, de polluants et de cas de mortalité.

« La modernisation de la Loi sur l’aquaculture a été identifiée dans le discours du Trône, la semaine dernière, comme étant l’une des priorités du gouvernement afin de mieux soutenir et de dynamiser davantage le secteur privé au Nouveau-Brunswick », a dit le président de l’Association des mollusques du Nouveau-Brunswick, Serge LeBlanc. « L’industrie de l’ostréiculture est une importante source d'emplois et d'activité économique dans les communautés côtières rurales de la côte est du Nouveau-Brunswick. »

La nouvelle loi permettrait aussi au gouvernement d’être plus efficace dans la gestion des interactions entre les exploitations aquacoles et l’environnement en lui donnant la possibilité d’établir des normes de confinement et en renforçant l’obligation de restaurer un site.

« Nous avons déjà eu des échanges avec différents intervenants et jusqu’à présent, la réaction est positive, a dit M. Wetmore. C’est avec plaisir que je discuterai plus en profondeur de ces propositions avec tous les groupes d’intervenants, y compris les Premières Nations, alors que nous élargissons le cadre réglementaire. »

Le projet de loi comprend également la création d’un registre en ligne afin de favoriser la participation du public et de fournir plus de données sur les activités d’aquaculture et sur l’efficacité de la réglementation.