FREDERICTON (GNB) - À la suite de l'examen des pratiques en vigueur dans d'autres provinces, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a décidé d'autoriser l'élevage en captivité du cerf de Virginie.

« Après avoir écouté ce qu'avaient à dire les Néo-Brunswickois et examiné les cadres réglementaires ailleurs au pays, nous avons conclu que l'élevage du cerf de Virginie peut être effectué de manière sécuritaire dans la province », a déclaré le ministre des Ressources naturelles, Bruce Northrup. « Ainsi, les personnes qui souhaitent faire l'élevage du cerf de Virginie devront se procurer un permis afin d'élever les animaux pour leur propre utilisation ou pour leur vente à l'extérieur du Nouveau-Brunswick. »

L'élevage du cerf de Virginie est autorisé en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario et au Québec. Selon la province, le cerf de Virginie peut être élevé en vue de l'exportation d'animaux vivants dans d'autres territoires, de la vente de la viande et de produits dérivés, de la chasse à l'intérieur des enclos ou d'une combinaison de ces objectifs.

Selon le ministre, les éleveurs du Nouveau-Brunswick pourront élever le cerf de Virginie pour leur propre utilisation et pour l'exportation d'animaux vivants dans d'autres territoires. Ils seront également autorisés à importer des cerfs de Virginie d'élevage à des fins de reproduction.

Le gouvernement provincial maintient cependant son interdiction d'organiser des activités de chasse dans les enclos. Les éleveurs ne seront pas autorisés non plus à vendre de la viande de cerf de Virginie ou des produits dérivés au Nouveau-Brunswick.

« Si nous autorisions la vente de viande de cerf de Virginie qui a été abattu ici, les braconniers pourraient vendre de la viande de cerf de Virginie sauvage en prétendant que c'est de la viande d'animaux d'élevage, a précisé M. Northrup. Cette pratique nuirait considérablement à la population de chevreuils sauvages de la province. »

S'ils veulent obtenir un permis pour garder des cerfs de Virginie en captivité, les éleveurs devront se conformer à des normes et à des règlements provinciaux en matière de construction de clôtures et d'identification des cerfs d'élevage. Une fois que les éleveurs actuels auront reçu un avis par la poste, ils auront six mois pour prendre les mesures nécessaires à l'obtention du permis d'exploitation.

Les éleveurs de cerfs de Virginie devront également se conformer à des exigences fédérales en matière de surveillance et de dépistage des maladies et d'homologation du bétail établies en vue du commerce interprovincial des espèces de cerf.

« Les règlements établis par les gouvernements provincial et fédéral atténueront les risques pour les populations sauvages de cerfs de Virginie associés à l'évasion d'animaux d'élevage, aux maladies et au commerce illégal », a ajouté M. Northrup.   

AUX CHEFS DES NOUVELLES : Le ministre des Ressources naturelles, Bruce Northrup, tiendra un point de presse sur l'élevage du cerf de Virginie à 13 h 30, le jeudi 14 mars 2013, dans l'entrée principale du Centre forestier Hugh John Flemming, au 1350, rue Regent, à Fredericton.