FREDERICTON (GNB) – David Besner, un ingénieur chimiste et ancien sous-ministre adjoint au gouvernement provincial, a été nommé président par intérim de l'Institut de l'énergie du Nouveau-Brunswick. Cette nomination entre en vigueur immédiatement.

Le ministre de l'Énergie et des Mines, Craig Leonard, a été informé que les membres du conseil ont unanimement porté leur choix sur M. Besner. Le gouvernement provincial doit maintenant se concentrer sur la nomination d'un président permanent.

« David Besner est membre du comité consultatif scientifique de l'Institut de l'énergie du Nouveau-Brunswick et, à ce titre, il connaît bien le cadre qui a été établi pour l'institut, a déclaré M. Leonard. Je suis heureux qu'il ait accepté d'assurer l'intérim à la direction de l'institut, qui s'apprête à lancer un programme de surveillance de l'eau ainsi que plusieurs autres initiatives clés. »

M. Besner a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie chimique de l'Université du Nouveau-Brunswick en 1966 et un doctorat en génie de l'hygiène du milieu de la University of Texas en 1970. Il a été professeur adjoint en génie civil à la Youngstown State University et ingénieur de projets environnementaux chez Imperial Oil avant de devenir sous-ministre adjoint au ministère de l'Environnement et des Gouvernements locaux. Il a joué un rôle important dans l'établissement de nombreux règlements environnementaux du Nouveau-Brunswick, plus particulièrement en ce qui concerne l'eau et les émissions atmosphériques.

« L'expérience que possède David dans les secteurs privé et public ainsi que dans le milieu universitaire lui a permis d'acquérir des connaissances impressionnantes qui font de lui un membre clé du comité consultatif scientifique, et je me réjouis du fait qu'il dirigera l'institut jusqu'à la nomination d'un nouveau président », a affirmé M. Leonard.

M. Besner a indiqué qu’il se réjouit de l'occasion qui lui est offerte.

« L'institut en est à ses débuts, et je suis heureux de pouvoir contribuer à son avancement, a dit M. Besner. L'institut rassemble un groupe extraordinaire de scientifiques au sein du comité consultatif scientifique ainsi qu’un groupe de chercheurs tout aussi remarquables. J'ai hâte de travailler avec tous ces grands esprits à la recherche de solutions sûres, durables et acceptables pour l'environnement afin de bâtir l'avenir énergétique du Nouveau-Brunswick. »

Les membres du conseil consultatif scientifique ont eu plusieurs conversations depuis la démission de l'ancien président et ils e sont montrés inébranlables dans leur volonté de favoriser la progression de l'institut.

« Il n'a jamais été question de mettre fin au mandat de l'Institut, puisque la tâche qui lui a été confiée est d'une importance capitale pour notre province, a déclaré M. Besner. Notre groupe accorde à l'unanimité son appui à l'institut, à la structure établie et au rôle que nous devons assumer pour aider la population du Nouveau-Brunswick à prendre des décisions importantes au sujet de notre avenir énergétique. »

« Les Néo-Brunswickois veulent savoir ce à quoi pourrait et devrait ressembler l'avenir énergétique du Nouveau-Brunswick, et nous prenons tous au sérieux le rôle que nous avons accepté de jouer au sein de l'institut, a-t-il ajouté. Pour l'instant, nous étudions principalement la question du gaz de schiste, mais éventuellement, l'institut pourrait se pencher sur d'autres types d'énergie qui contribueront à façonner l'avenir de notre province. »

Voici les autres membres du conseil consultatif scientifique :

Adrian Park, chargé de cours en sciences de la terre à l'Université du Nouveau-Brunswick. Il est expert en géologie structurale et en géologie économique et il possède de vastes connaissances de l'évolution structurale du terrain calédonien et des Appalaches dans le sud du Nouveau-Brunswick.

Tom Al, professeur de sciences de la terre à l'Université du Nouveau-Brunswick. Il est expert dans les domaines de l'hydrogéologie, de la chimie des eaux souterraines et du mouvement des contaminants dans les eaux souterraines.

Fred Metallic, de Listuguj, au Québec, est titulaire d'un doctorat en études environnementales de la York University, une maîtrise ès arts en études autochtones et canadiennes de la Trent University, et un baccalauréat ès arts avec distinction en études autochtones et sociologie, également de la Trent University.

Maurice Dusseault, professeur à la University of Waterloo. Il est l'auteur de deux manuels et de quelque 500 articles, principalement liés à la géomécanique des ressources. Il possède une expérience étendue en consultation, particulièrement dans les domaines de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières et de la géomécanique du gaz de schiste, notamment en fracturation hydraulique, en intégrité des puits et en gestion des déchets.

Karen Kidd, professeure à l'Université du Nouveau-Brunswick. À titre d'écotoxicologue, elle se spécialise dans l'étude de l'évolution et des effets des produits chimiques dans les milieux aquatiques.

Richard Saillant, directeur général de l'Institut canadien de recherche en politiques et administration publiques, un organisme de recherche autonome à l'Université de Moncton. Avant de se joindre à l'institut en juillet, il assumait les fonctions de vice-président à l'administration et aux ressources humaines à l'Université de Moncton. De 1997 à 2011, il a occupé divers postes dans différents ministères fédéraux à Ottawa, y compris au Bureau du Conseil privé, au ministère des Finances, au Secrétariat du Conseil du Trésor, à Industrie Canada et à Transports Canada.