FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial maintiendra la saison de chasse à l’orignal d’une durée de cinq jours en 2016 et examinera la possibilité de mettre en vigueur une saison divisée comprenant deux saisons de chasse de trois jours en 2017.

« Après avoir consulté de nombreux chasseurs, pourvoyeurs et intervenants de la province, nous avons décidé de conserver la saison de chasse de cinq jours cette année », a déclaré le ministre des Ressources naturelles, Denis Landry. « La saison de cinq jours comporte de nombreux avantages, notamment le fait qu’elle offre plus de souplesse aux chasseurs quant à leur territoire de chasse et qu’elle aide à diminuer le nombre trop élevé de chasseurs dans les bois dans certaines régions de la province. »

De nombreux chasseurs ont exprimé leurs préoccupations à l’égard de questions liées à la chasse, dont le nombre trop élevé de chasseurs dans des zones d’aménagement pour la faune, particulièrement dans le nord du Nouveau-Brunswick, et la capacité de transformation insuffisante en raison du nombre limité de coupeurs de viande et de bouchers.

Le ministère examine également la possibilité d’instaurer deux saisons de chasse à l’orignal de trois jours. Les saisons auraient toutes deux lieu à l’automne et seraient espacées de deux à trois semaines.

D’autres administrations ont répondu à des préoccupations semblables en établissant plusieurs saisons de chasse. Par exemple, la Nouvelle-Écosse a établi un tirage de permis de chasse en nombre limité semblable à celui du Nouveau-Brunswick et les permis disponibles sont répartis sur trois saisons.

« De nombreuses personnes au Nouveau-Brunswick aiment participer à cette activité saisonnière et chaque année attendent avec impatience qu’elle commence, a dit M. Landry. Nous croyons que la possibilité d’une saison divisée mérite d’être envisagée afin d’établir le bon équilibre entre l’atteinte de nos objectifs en matière de conservation et l’amélioration de l’expérience pour les chasseurs. Nous tenons compte d’un certain nombre de facteurs tels que le nombre de permis de chasse à l’orignal offerts, les changements apportés aux tirages des permis et la population d’orignaux. »

M. Landry rappelle aux chasseurs qui avaient l’habitude d’utiliser leur carte d’assurance-maladie pour s’inscrire au tirage de permis de chasse à l’orignal que cette pratique a été abandonnée.

Il encourage ces chasseurs à présenter une demande visant l’obtention d’une carte Plein air dès maintenant et d’y faire lier leurs antécédents en matière de tirages de permis pour que ceux-ci ne soient pas perdus. Plus souvent un chasseur s’inscrit à des tirages dans le cadre desquels son nom n’est pas choisi, meilleures sont ses chances d’être choisi dans un tirage ultérieur.

L’an dernier, plus de 60 000 personnes ont présenté une demande d’inscription au tirage des 4592 permis de chasse à l’orignal offerts. En tout, 3729 orignaux ont été abattus.