FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a été heureux d’apprendre, aujourd’hui, que la mine Sisson a reçu l’approbation du gouvernement fédéral à la suite d’une évaluation environnementale.

Cette étape, ainsi que l’approbation accordée à la suite de l’étude d’impact sur l’environnement du gouvernement provincial et la conclusion d’une entente d’accommodement avec les Premières Nations, représentent des étapes importantes franchies en vue de l’exécution du projet. Sisson peut maintenant passer à d’autres étapes comme la conclusion d’accords d’enlèvement et la mobilisation de capitaux.

« Votre gouvernement comprend que la création d’emplois et la croissance économique sont importantes pour les gens du Nouveau-Brunswick », a déclaré le premier ministre, Brian Gallant. « Les retombées économiques du projet de la mine Sisson seront immenses pour le Nouveau-Brunswick. L’approbation du projet à la suite de l’évaluation environnementale du gouvernement fédéral constitue une autre étape franchie en vue de créer des centaines d’emplois pour les gens du Nouveau-Brunswick. »

« Le projet Sisson créera d’importantes possibilités économiques pour les gens du Nouveau-Brunswick », a affirmé le ministre fédéral des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Dominic LeBlanc. « Pendant la construction et l’exploitation de la mine, des emplois et des possibilités d’affaires seront créés pour les peuples autochtones et les gens des communautés avoisinantes. Ce projet aidera aussi à revitaliser l’industrie minière du Nouveau-Brunswick et ajoutera une source de tungstène à la production minérale du Canada. »

Le partenariat Sisson investira environ 579 millions de dollars dans le développement de la mine, qui créera 500 emplois pendant la phase de construction et 300 autres emplois pendant les 27 ans de vie de la mine.

Le gouvernement provincial prévoit que le projet générera des redevances minières de 280 millions de dollars pour le Nouveau-Brunswick, ainsi que des recettes fiscales de 245 millions de dollars pendant la durée de vie du projet.

« En tant que gouvernement, nous appuyons le développement sûr et responsable des ressources pour le bien de tous les Néo-Brunswickois », a dit le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet. « L’extraction minière est une industrie de grande valeur qui joue un rôle important dans la vision économique de votre gouvernement. »

En février, le gouvernement provincial et les six Premières Nations malécites sont parvenus à une entente d’accommodement visant le partage des retombées économiques découlant du projet de développement minier. L’entente prévoit que 9,8 pour cent des redevances provinciales générées dans le cadre du projet de la mine Sisson en vertu de la Loi de la taxe sur les minéraux métalliques seront versés aux Premières Nations malécites.

« La Première Nation de Woodstock travaillera de près avec Sisson Mines Ltd. et le gouvernement provincial afin de s’assurer que le projet va de l’avant de façon responsable et qu’il améliore la réalité économique des gens de la Première Nation de Woodstock », a déclaré le chef de la Première Nation de Woodstock, Tim Paul. « Ce genre de partenariat est un événement historique. Tous les gens du Nouveau-Brunswick pourront tirer parti de ce partenariat puisque nous espérons qu’il mènera à un projet qui est plus durable sur le plan environnemental. »

« Votre gouvernement est déterminé à miser sur la relation de collaboration productive que nous avons avec les Premières Nations en vue de créer des emplois et stimuler la croissance économique », a dit le député de Carleton-Victoria, Andrew Harvey. « Les ententes avec les Premières Nations malécites faciliteront les projets de développement des ressources dans la province, aujourd’hui et dans l’avenir, ce qui créera des emplois et accroîtra l’activité économique pour tous les Néo-Brunswickois. »

M. Harvey parlait pour le ministre de Service Nouveau-Brunswick, Ed Doherty, qui est également ministre responsable des Affaires autochtones.

Le projet de la mine Sisson figure parmi les 12 principales possibilités de croissance économique cernées dans le Plan de croissance économique du Nouveau-Brunswick, le cadre du gouvernement provincial visant à stimuler l’économie et créer des emplois pour les gens du Nouveau-Brunswick.

Contexte

  • Sisson Mines Ltd. propose de développer une mine à ciel ouvert de tungstène et de molybdène, dotée d'une installation de transformation du minerai et d’infrastructures connexes, sur un site situé à environ 10 kilomètres au sud-ouest de Napadogan et 60 kilomètres au nord-ouest de Fredericton.
  • Le projet serait exploité pendant environ 27 ans à un taux d’extraction de 30 000 tonnes métriques par jour.
  • Le site de la mine est l'un des plus grands gisements de tungstène en Amérique du Nord.
  • En décembre 2015, le gouvernement provincial a approuvé l'étude d'impact sur l'environnement de Sisson Mines Ltd. sous réserve de 40 conditions détaillées afin de protéger l’environnement.
  • En avril 2016, l’Agence canadienne d'évaluation environnementale a invité le grand public à fournir de la rétroaction sur un rapport d'étude approfondie visant le projet.
  • Le projet de la mine requiert également des autorisations de Pêches et Océans Canada, d’Environnement et Changement climatique Canada et de Ressources naturelles Canada, en vertu de la Loi sur les pêches et de la Loi sur les explosifs, respectivement. Ces autorisations peuvent déclencher l’exigence d’une évaluation environnementale fédérale en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (L.C. 1992, ch. 37) [la loi antérieure].
  • Le secteur des minéraux emploie environ 2500 personnes au Nouveau-Brunswick.