FREDERICTON (GNB) – La déclaration suivante a été émise, aujourd’hui, par la ministre du Développement social, Dorothy Shephard, au sujet des négociations en cours avec les travailleurs des foyers de soins membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) :

Le samedi 9 mars, une ordonnance de sursis temporaire a été rendue par la Cour du Banc de la Reine pour une période de 10 jours afin de protéger la santé et la sécurité des résidents des foyers de soins. Aujourd’hui, nous comprenons que l’ordonnance de sursis ne sera pas prolongée. Le sursis aurait permis de donner aux résidents et à leur famille la tranquillité d’esprit puisqu’aucun mouvement de grève légal n’aurait pu être organisé.

Depuis quelque temps, le gouvernement dit que les services offerts par les travailleurs des foyers de soins sont essentiels. Le travail qu’ils font au sein du système de soins de longue durée et de soins aux aînés de la province est extrêmement important. Il ne s’agit pas d’un enjeu politique; c’est un enjeu qui concerne la sécurité des résidents. C’est pourquoi nous n’aurons d’autre choix que de faire appel de cette décision auprès de la Cour d’appel.

Bien que je soutienne le processus de négociation collective et la capacité des travailleurs de déclencher la grève, la santé et la sécurité des résidents des foyers de soins continuent d’être ma préoccupation principale. Lorsque le syndicat a donné un préavis de grève sans services essentiels de 24 heures à l’employeur, à 3 h, le gouvernement provincial devait réagir en vue de protéger la santé et la sécurité des résidents des foyers de soins.

Le gouvernement provincial et l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick restent déterminés à travailler en vue d’obtenir une entente négociée avec le syndicat. Nous sommes prêts à retourner à la table lorsque le médiateur recommandera la reprise des négociations.