FREDERICTON (GNB) – La déclaration suivante a été émise, aujourd’hui, par la ministre du Développement social, Dorothy Shephard, au sujet des négociations avec les travailleurs des foyers de soins membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) :

Alors que l’occupation des bureaux du ministère du Développement social se poursuit pour une autre journée, je me demande, tout comme de nombreux Néo-Brunswickois, y compris des fonctionnaires et des employés d’autres entreprises qui travaillent dans cet édifice, pourquoi il en est ainsi.

Hier, le SCFP a adressé un message au gouvernement, par l’entremise du médiateur, indiquant que les syndiqués quitteraient l’édifice si nous confirmions une date de reprise des pourparlers. Hier soir, le syndicat a réitéré aux médias qu’une fois qu’une date serait confirmée, ses membres n’auraient plus aucune raison de rester. Nous avons déjà confirmé une date pour la reprise des pourparlers la semaine prochaine, et les syndiqués sont toujours dans l’édifice. Il est évident qu’ils sont revenus sur leur parole.

Bien que nous respections le droit du syndicat de protester pacifiquement, la présence de ses membres perturbe d’importantes activités du ministère du Développement social et des entreprises avoisinantes. Ils nuisent à la capacité de nos clients de rencontrer le personnel. Ils compromettent la vie privée de nos clients. Leurs tactiques ont entraîné de l'intimidation envers les employés du ministère du Développement social et elles ont perturbé la capacité du ministère à mener à bien ses activités. Cela est inacceptable, et tous les Néo-Brunswickois devraient comprendre qu’aucune raison ne justifie ces comportements.

Le SCFP affirme maintenant que bien qu’une date ait été confirmée, ses membres ne quitteront pas l’édifice avant d’avoir pu discuter avec le premier ministre ou moi-même. Nous sommes ouverts à la discussion et nous avons rencontré le SCFP à plusieurs reprises, mais nous ne pouvons pas être tenus en otage par ces tactiques, et nous ne discuterons pas avec le SCFP tant que ses membres occupent des bureaux gouvernementauxac. Nous pourrons discuter uniquement lorsqu’ils auront quitté l’édifice.