FREDERICTON (GNB) – Selon des données publiées, aujourd’hui, par la Commission de l’enseignement supérieur des Provinces maritimes, les droits de scolarité des programmes de premier cycle en arts et en sciences dans les universités des Maritimes oscilleront cet automne entre 5520 $ et 7488 $, soit une augmentation de trois pour cent en moyenne dans presque toutes les universités. À titre de comparaison, en juin 2014, l’inflation au Canada était de 2,4 pour cent.

« Même si presque toutes les universités ont augmenté leurs droits de scolarité dans les mêmes proportions, il continue néanmoins d’exister une variation assez marquée à ce chapitre d’un établissement à l’autre », a déclaré la directrice générale de la commission, Mireille Duguay. « Cependant, durant les 10 dernières années, les écarts observés quant aux droits de scolarité imposés par les universités des Maritimes ont diminué. L’écart entre les droits les plus bas et ceux les plus élevés cette année est d’environ 1900 $ en arts et en sciences, alors qu’il y a 10 ans, il dépassait 3500 $. »

Les droits de scolarité sont l’élément qui figure en tête de liste chez les étudiants et leurs familles lors du calcul des coûts inhérents aux études.

« Même si cette hausse des droits n’est pas sans conséquence pour les étudiants, nos données font constamment ressortir que les études universitaires continuent d’être un excellent investissement », a affirmé Mme Duguay.

Il est de plus en plus important de fournir autant de renseignements que possible au sujet des coûts et de l’aide qui existe pour s’assurer que les étudiants et leurs familles soient en mesure de prendre des décisions les plus éclairées possible quant à cet investissement.

« Cette année, pour la première fois, en plus des données sur les droits de scolarité, le site Web de la commission comprend des liens vers plusieurs programmes d’aide offerts par les gouvernements », a dit Mme Duguay.

Les étudiants paient également d’autres frais obligatoires, comme les montants pour l’association étudiante, les services de santé et les activités sportives, qui varient grandement d’une université à l’autre et qui, dans les Maritimes, peuvent varier de 255 $ à 1173 $. Mme Duguay a indiqué que ces frais sont détaillés sur le site Web de la commission. Ces frais ont augmenté en moyenne de six pour cent depuis l’an dernier. Les frais d’adhésion à l’association étudiante représentent en moyenne 47 pour cent de ces frais.

Au Nouveau-Brunswick, le gouvernement a demandé aux universités de limiter la hausse des droits de scolarité à trois pour cent, ce qui s’est traduit par une augmentation allant de 163 $ à 357 $. La St. Thomas University a été autorisée à augmenter ses droits de 170 $ au-delà de l’augmentation de trois pour cent. Dans cette province, les droits de scolarité pour les programmes de premier cycle en arts et en sciences oscillent entre 5552 $ et 7464 $.

En Nouvelle-Écosse, le gouvernement a imposé un plafond de trois pour cent sur la hausse des droits de scolarité pour les programmes de premier cycle en arts et en sciences, aboutissant à une augmentation allant de 180 $ à 218 $; les frais se situent maintenant entre 6180 $ et 7488 $.

À l’Île-du-Prince-Édouard, les droits de scolarité pour les programmes de premier cycle en arts et en sciences seront de 5520 $, ce qui équivaut à une hausse de 160 $ ou de trois pour cent par rapport à l’année précédente.

Ces données ne tiennent pas compte des bourses offertes ni des rabais provinciaux sur les droits de scolarité.

Les tableaux peuvent être consultés en ligne.

Établie en 1974, la Commission de l’enseignement supérieur des Provinces maritimes célèbre son 40e anniversaire. Elle est un organisme indépendant qui relève des ministres responsables de l'éducation postsecondaire dans les Provinces maritimes. Elle a pour mission d’aider les établissements et les gouvernements à améliorer l’environnement d’apprentissage postsecondaire. Les 20 membres de la commission sont issus des Provinces maritimes et ils représentent les établissements d'enseignement supérieur, les gouvernements provinciaux et le grand public. La principale orientation de la commission dans l’exercice de ses fonctions est de viser d’abord à améliorer et à maintenir la prestation des meilleurs services possible aux étudiants pour qu'ils puissent continuer à apprendre tout au long de leur vie.