FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a annoncé, aujourd’hui, la mise sur pied d’un comité qui sera chargé d’examiner en détail les coûts de la main-d’œuvre et d’améliorer la coopération entre le gouvernement et les intervenants du milieu syndical.

« L’examen de la correspondance reçue et des réunions que nous avons tenues avec les intervenants de l’industrie et du milieu syndical ont clairement révélé qu’il existe de nombreuses divergences d’opinions sur les changements proposés à l’arbitrage exécutoire », a déclaré la ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Francine Landry. « Dans l’intérêt de la collaboration, le gouvernement établira un comité consultatif mixte patronal-syndical formé de représentants des secteurs assujettis à la Loi sur les relations industrielles afin d’entretenir un dialogue constant entre les employés, les employeurs et le gouvernement sur des questions liées à l’emploi. »

Ce comité sera conçu sur le modèle du Comité Campbell, qui avait été créé vers la fin des années 1990 dans le but de remédier à des questions semblables. Il sera chargé d’examiner la question de la hausse des coûts de la main-d’œuvre causée par l’exécution de sentences d’arbitrage exécutoire, surtout en ce qui concerne les universités et les municipalités. Le comité sera chargé de travailler en vue de trouver des options mutuellement acceptables aux fins d’étude par le gouvernement.

Mme Landry a indiqué que le gouvernement provincial a également l’intention de supprimer les dispositions relatives à l’arbitrage exécutoire qui faisaient partie d’un plus grand projet de loi et ne les adoptera pas.

« Les pompiers sont heureux de l’approche collaborative du premier ministre, Brian Gallant, et de son gouvernement en ce qui a trait aux prises de décisions et à l’utilisation de preuves fondées sur des faits », a affirmé le président de l’International Association of Firefighters, Glenn Sullivan.

« La Saint John Construction Association est ravie de prendre connaissance de la décision astucieuse du gouvernement, aujourd’hui, de retirer les modifications proposées à la Loi sur les relations industrielles », a dit le directeur général de l’association, Stephen Beatteay. « Nous sommes plus qu’heureux et nous sommes prêts à participer à des consultations futures sur cette question et à réviser des versions de législation plus appropriées dans le but de régler cet enjeu précis. Nous remercions la ministre d’avoir pris le temps de nous écouter et d’avoir fait preuve de sagesse à ce sujet. »

« Les employeurs du secteur privé apprécient que le gouvernement ait retiré les modifications proposées à l’arbitrage exécutoire du projet de loi 24 afin de prendre le temps de procéder à des consultations et trouver une approche qui fera l’affaire de toutes les parties », a indiqué le vice-président de la division du Nouveau-Brunswick de Manufacturiers et Exportateurs du Canada, Joel Richardson.