MONCTON (GNB) – Les gouvernements provincial et fédéral investiront plus de 15 millions de dollars dans un projet d’infrastructure de 26,45 millions de dollars à l'Université de Moncton dans le cadre du Fonds d’investissement stratégique pour les établissements postsecondaires, qui a été signé récemment.

« Nous savons que les Néo-Brunswickois veulent que nous concentrions nos efforts sur l’économie, l’éducation et les soins de santé », a déclaré le premier ministre, Brian Gallant. « Cet investissement nous aide à obtenir des résultats en ce qui a trait à ces trois priorités. »

L’aide financière permettra à l’université de rénover sa Faculté des sciences et de construire le Centre de médecine de précision du Nouveau-Brunswick près de son campus de Moncton. Le nouveau centre s’appuiera sur les capacités de l’université en matière de recherche biomédicale en vue d’offrir des locaux permettant de servir de pépinière pour les entreprises en démarrage et de devenir le premier centre de recherche en santé multidisciplinaire de la province situé dans un environnement clinique. L’aide financière sera répartie ainsi : 10,5 millions de dollars proviendront du gouvernement fédéral et 5,25 millions de dollars, du gouvernement provincial. L’université et ses partenaires investissent une somme supplémentaire de 10,7 millions de dollars dans le projet.

« Ce projet appuiera l’industrie, tant au Canada atlantique que dans l’ensemble du pays, et contribuera à assurer un avenir économique dynamique en aidant à améliorer la situation de la classe moyenne et en réglant les enjeux régionaux », a affirmé le ministre fédéral des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Dominic LeBlanc. « Grâce au Fonds d’investissement stratégique, nous appuyons l’innovation en vue d’aider à améliorer les possibilités d’affaires, de créer des emplois dans la région de l’Atlantique et de participer à la renommée du Canada atlantique à titre de centre de l’innovation. »

M. LeBlanc parlait au nom du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains.

Ces investissements permettront aux étudiants, aux professeurs et aux chercheurs de travailler dans des installations de pointe et de collaborer dans des locaux spécialement conçus qui favorisent un apprentissage continu et une formation axée sur les compétences. Ils travailleront en étroite collaboration avec des partenaires en vue de transformer les découvertes en produits ou services. Au cours du processus, leurs objectifs seront de suivre une formation en vue d’occuper les bons emplois de l’avenir et de créer ces emplois.

Dans le cadre de ce fonds d’investissement, le gouvernement fédéral versera 49,3 millions de dollars, le gouvernement provincial investira 35,2 millions de dollars, et les universités fourniront 14,1 millions de dollars dans divers projets, ce qui représentera un investissement total de 98,6 millions de dollars dans l’infrastructure des universités et collèges du Nouveau-Brunswick.

On s’attend à ce qu’il y ait des investissements supplémentaires. Le montant total que les collèges et les universités du Nouveau-Brunswick recevront passera donc à 111 millions de dollars.

Le gouvernement provincial contribue à la part institutionnelle du projet de financement des collèges. Les investissements de 49,3 millions de dollars du fonds fédéral de deux milliards de dollars représentent 2,5 pour cent du total, un taux supérieur à la part par habitant du Nouveau-Brunswick qui correspond à 2,1 pour cent.

« En plus des retombées économiques qu’il créera pour la région, le Centre de médecine de précision permettra à nos chercheurs de mieux comprendre les changements génétiques, protéomiques et métaboliques causés par des maladies et par des réactions à divers traitements », a dit le recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, Raymond Théberge. « Il permettra aux chercheurs, aux membres du corps professoral et aux étudiants de l’Université de Moncton de mettre leurs connaissances à l’épreuve dans un environnement moderne adapté à leurs besoins. C’est un grand jour pour la recherche en santé au Nouveau-Brunswick. »

« Le Réseau de santé Vitalité est fier d’être associé à ce projet avec tous les autres partenaires que sont l’Université de Moncton, l’Institut atlantique de recherche sur le cancer et le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, de même que les gouvernements fédéral et provincial », a affirmé la vice-présidente aux services cliniques, Johanne Roy. « Il s’agit d’un projet porteur et structurant pour la mission de recherche et d’enseignement de l’ensemble du réseau et plus particulièrement du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont. »