CAMPBELLTON (GNB) – Le gouvernement provincial investira 3,4 millions de dollars pour aider un plus grand nombre d’étudiants à poursuivre des études postsecondaires.

« L’éducation est la clé qui ouvre la voie à une économie prospère et à une qualité de vie encore meilleure ici, au Nouveau-Brunswick », a déclaré le premier ministre, Brian Gallant. « Les investissements en éducation et dans la formation aident à améliorer la capacité concurrentielle des entreprises et des industries du Nouveau-Brunswick. L’éducation contribue également à la santé de nos familles et de nos communautés. Voilà pourquoi nous travaillons fort pour rendre les études universitaires et collégiales plus accessibles et plus abordables. »

À compter du 1er août, le gouvernement mettra en œuvre des changements au volet provincial du Programme canadien de prêts aux étudiants. Cela signifie que de nombreux étudiants seront admissibles à une aide financière plus élevée. À la suite de ces changements, les étudiants ne devront verser qu’une contribution à taux fixe de 1500 à 3000 dollars par année d’études, en fonction de leur revenu familial et de la taille de leur famille. Les étudiants peuvent faire une demande d’aide financière auprès du gouvernement provincial pour l’année d’études 2017-2018 en se rendant en ligne à compter du 1er juin.

« Nous sommes heureux que le gouvernement ait décidé d’apporter des changements à l’évaluation de l’admissibilité aux prêts d’études provinciaux », a affirmé le directeur général de l’Alliance étudiante du Nouveau-Brunswick, Robert Burroughs. « Les changements permettront d’offrir une plus grande aide financière à un plus grand nombre d’étudiants tout en réduisant de façon importante la variabilité des sommes prévues dans les évaluations d’admissibilité. Cela signifie également que les étudiants ne seront plus pénalisés s’ils travaillent pendant leurs études ou pendant l’été. »

Ces changements profiteront aussi aux apprenants adultes, car plusieurs d’entre eux travaillent tout en étudiant ou ont un conjoint dont le revenu aurait été pris en compte pour déterminer leur admissibilité. De plus, les étudiants autochtones, les étudiants ayant une incapacité permanente, les étudiants ayant des enfants à charge, et les enfants qui sont ou qui ont été pris en charge de façon permanente n’auront pas à verser de contribution.

« Ce changement de politique aura des répercussions positives sur les personnes ayant une incapacité, qui sont sous-représentées dans le secteur des études postsecondaires, souvent en raison d’obstacles comme les coûts », a dit la directrice générale de Capacité Nouveau-Brunswick, Haley Flaro. « Les personnes ayant une incapacité doivent souvent faire face à des coûts additionnels, comme le transport accessible, la technologie d’assistance et le logement accessible, et les formules d’aide financières standards ne tiennent pas souvent compte de ces coûts. Nous sommes ravis de ce changement de politique visant à améliorer l’accès aux études postsecondaires, qui aidera les personnes ayant une incapacité sur leur chemin vers l’emploi. »

Selon le système actuel, les demandeurs doivent estimer leurs actifs et leur revenu des mois avant le début de l’année d’études.

« Grâce à ces changements, votre gouvernement aidera les étudiants à revenu faible ou moyen à mieux épargner, à établir un budget et à planifier leur avenir », a affirmé le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Donald Arseneault. « Les changements permettront à un plus grand nombre d’étudiants de continuer à travailler et à acquérir une expérience de travail précieuse sans avoir à se soucier d’une réduction de leur aide financière. »

Divers programmes d’aide financière sont offerts aux étudiants, notamment le Programme d’allègement des droits de scolarité pour la classe moyenne, le Programme des frais de scolarité gratuits, la Prestation pour l’achèvement des études dans le délai prévu, le Programme Connexion Nouveau-Brunswick Assurance-Emploi et la Bourse d’entretien du Nouveau-Brunswick.