FREDERICTON (GNB) – La réglementation accordant un congé aux personnes soumises à la violence familiale, à la violence entre partenaires intimes ou à la violence sexuelle entrera en vigueur le 1er septembre.

« Notre gouvernement reconnaît le rôle important que le soutien en milieu de travail peut jouer pour permettre aux victimes de violence dans leurs relations personnelles d’aller de l’avant », a déclaré la ministre des Finances, Cathy Rogers. « La violence familiale est totalement inacceptable, et ensemble, nous contribuons à changer les choses. »

Mme Rogers parlait au nom du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Croissance démographique, Gilles LePage.

La nouvelle réglementation établie en vertu de la Loi sur les normes d’emploi accorde un congé d’une durée maximale de 10 jours qui peuvent être utilisés de façon intermittente ou continue, et un congé d’une durée maximale de 16 semaines qui peut être utilisé au cours d’une seule période continue, dont les cinq premiers jours sont payés.

Le gouvernement a consulté 120 intervenants au cours de l’élaboration de la réglementation. Afin de soutenir les employées et employés soumis à la violence familiale, à la violence entre partenaires intimes et à la violence sexuelle, ces modifications leur permettront de se protéger, de consulter un médecin, d’obtenir des services de soutien, de déménager temporairement ou définitivement, et d’obtenir des services juridiques ou des services d’application de la loi.

Le 2 février, le gouvernement provincial a présenté la Loi modifiant la Loi sur les normes d’emploi qui, entre autres, proposait un congé pour les personnes soumises à la violence familiale, à la violence entre partenaires intimes ou à la violence sexuelle. La loi a reçu la sanction royale le 16 mars. Les dispositions liées à la violence familiale, à la violence entre partenaires intimes et à la violence sexuelle entreront en vigueur le 1er septembre. Toutes les autres dispositions de la loi sont entrées en vigueur à la sanction royale.

« Le gouvernement du Nouveau-Brunswick joue un rôle de leadership très important dans la défense des victimes de violence familiale et sexuelle », a affirmé la directrice par intérim du YWCA de Moncton, Michèle Nadeau. « Cela changera, de façon positive, la vie des femmes et des enfants dans notre province. »

La Loi sur les normes d’emploi prévoit des normes minimales d’emploi concernant, entre autres, le salaire minimum, le paiement des heures supplémentaires, les périodes de repos hebdomadaires, les jours fériés payés et divers autres congés, comme les congés de maternité, les congés pour prendre soin d’un enfant, les congés de maladie, les congés de deuil et les congés pour les soignants. Les employeurs et les employés peuvent consentir à des conditions qui dépassent les normes minimales. La modernisation des dispositions législatives sur l’emploi vise à garantir que la province suit les pratiques exemplaires et les changements législatifs au pays, et qu’elle s’adapte à l’évolution du profil démographique de la main-d’œuvre, aux nouveaux régimes de travail et aux nouveaux besoins des employeurs et des employés.

Les cinq autres provinces qui offrent un congé aux personnes qui vivent de la violence familiale sont le Manitoba, l’Ontario, la Saskatchewan, l’Alberta et la Nouvelle-Écosse.