FREDERICTON (GNB) – Une modification à la Loi sur les changements climatiques a été présentée, aujourd’hui, à l’Assemblée législative en vue d’assurer la transition du système fédéral, qui est plus coûteux, vers un système provincial pour les grands émetteurs industriels de gaz à effet de serre. Ce système, qui est une solution de rechange au plan fédéral, vise à réduire les émissions tout en évitant de placer les industries de la province en situation de désavantage concurrentiel.

« Notre système de tarification fondé sur le rendement est la meilleure approche pour le Nouveau-Brunswick puisqu’il tient compte des défis particuliers auxquels font face nos grands émetteurs tout en permettant à la province de continuer à être un chef de file national dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Gary Crossman. « Ces modifications permettront aux installations du Nouveau-Brunswick qui participaient volontairement au système fédéral d’avoir la même possibilité en vertu du système provincial. »

En juin 2019, le gouvernement provincial a rendu public le document Tenir les grands émetteurs responsables : Système de tarification fondé sur le rendement du Nouveau-Brunswick. Le gouvernement provincial a reçu l’approbation du gouvernement fédéral pour son système de tarification fondé sur le rendement le 20 septembre 2020. Les grands émetteurs du Nouveau-Brunswick demeurent assujettis au système fédéral jusqu’à son retrait officiel.

Dans le cadre du nouveau système provincial, les grands émetteurs industriels devront réduire l’intensité de leurs émissions de gaz à effet de serre de 10 pour cent d’ici 2030. Le système du Nouveau-Brunswick est conforme aux autres systèmes de tarification fondés sur le rendement ailleurs au Canada, y compris en Saskatchewan, en Alberta, et à Terre-Neuve-et-Labrador.

« Nous attendons que le gouvernement fédéral nous donne la date à laquelle le système provincial entrera en vigueur pour nous assurer d’avoir en place le plus rapidement possible un système néo-brunswickois de tarification fondé sur le rendement », a dit M. Crossman.

En 2016, le gouvernement fédéral a établi un objectif visant à réduire, d’ici 2030, les émissions d’au moins 30 pour cent comparativement aux niveaux enregistrés en 2005. Le Nouveau-Brunswick a réduit ses émissions de 34 pour cent depuis 2005 et il est en voie d’aider le Canada à atteindre son objectif de réduction des émissions pour 2020.