FREDERICTON (CNB) - Le gouvernement a offert à l'industrie des courses attelées de la province un rôle participatif au titre des nouvelles réformes du programme des loteries vidéo annoncées dans le cadre de la nouvelle politique de gestion responsable du jeu dans la province.

Lors d'une récente rencontre entre des représentants de l'industrie des courses attelées et du gouvernement, on a offert à l'industrie l'accès à 150 TLV comme option de production de revenus.

« Les courses attelées s'avèrent bénéfiques pour l'agriculture au Nouveau-Brunswick en procurant des emplois directs et des revenus à des centaines d'exploitants agricoles, d'entraîneurs, de palefreniers et d'autres travailleurs s'occupant des chevaux », a affirmé le ministre de l'Agriculture et de l'Aquaculture, Ronald Ouellette. « Le gouvernement a l'obligation de collaborer avec l'industrie pour trouver des options qui assureront la durabilité et l'autosuffisance de l'industrie. »

L'une des conditions rattachées à l'offre enjoint l'industrie de former une organisation cohésive qui se chargerait de la sélection et de l'exploitation des sites TLV à l'échelle de la province. Cela inclurait la sélection de l'emplacement et de la distribution du nombre de TLV dans les établissements conformes aux paramètres de la stratégie en matière de jeu responsable.

La suggestion de l'établissement d'un organisme provincial unique pour représenter les intérêts des courses attelées dans la province a été bien accueillie à l'occasion de la récente rencontre entre les intervenants de l'industrie et les représentants gouvernementaux.

Les conditions formulées par le gouvernement prévoient qu'on attribuerait les terminaux à des établissements seulement en fonction des demandes reçues de la nouvelle organisation. L'organisation et les établissements devraient en plus satisfaire aux normes opérationnelles et aux critères de rendement définis par la Société des loteries de l'Atlantique, qui gère le programme des TLV de la province.

Le programme sera réévalué dans cinq ans. L'industrie ne serait assujettie à aucun seuil minimal de revenus imposé par les responsables du programme au cours des cinq premières années.

« L'industrie des courses attelées nous a fait part de certaines préoccupations au sujet de sa viabilité et nous pensons qu'il s'agit d'une excellente solution aux défis qu'elle doit relever », a souligné le ministre des Finances, Victor Boudreau, dont le ministère assure la surveillance de la stratégie de gestion responsable du jeu du gouvernement provincial. « Nous croyons que des discussions productives ont eu cours avec les représentants de l'industrie et nous attendrons qu'ils discutent avec leurs collègues et fassent rapport de leurs entretiens au gouvernement. »

La politique de gestion responsable du jeu annoncée l'an dernier repose sur ces quatre piliers :

  • Une réforme du programme des TLV, qui prévoit une réduction de plus de 50 % du nombre d'emplacements de TLV au Nouveau-Brunswick, les faisant passer de 625 à 300, parallèlement à une réduction du nombre de terminaux de près de 25 %, les faisant passer de 2650 à 2000.
  • Le financement des programmes de recherche et des initiatives de jeu responsable, qui a doublé pour se chiffrer à 1,5 million de dollars par année.
  • Le renforcement des programmes de jeu des organismes caritatifs dans la province. Cette politique comportait l'établissement de lignes de conduite et la possibilité de permettre aux organismes caritatifs d'organiser des tournois Texas Hold'Em.
  • Le lancement d'une demande de propositions visant un projet de destination casino, qui sera entièrement financé par le secteur privé.