FREDERICTON (GNB) – Le premier ministre, Blaine Higgs, le chef de l’Alliance des gens, Kris Austin, et le ministre de la Santé, Hugh Flemming, ont annoncé, aujourd’hui, des réformes fondamentales en vue de relever les défis liés aux temps de réponse d’Ambulance Nouveau-Brunswick.

« Notre priorité est de protéger la santé et la sécurité des résidents, a déclaré M. Higgs. Nous avons été élus avec le mandat d’améliorer le service paramédical au Nouveau-Brunswick. Il est temps de collaborer avec tous les partenaires afin de régler la situation une fois pour toutes. »

Ambulance Nouveau-Brunswick créera un service consacré aux transferts non urgents de patients hospitalisés. Ce service de transfert permettra à l’organisme de maintenir son orientation stratégique là où le besoin est plus grand et d’améliorer les temps de réponse en cas d’urgence.

Le nouveau service permettra à Ambulance Nouveau-Brunswick de déterminer à l’avance la langue de choix du patient et de déployer le personnel possédant les compétences linguistiques requises. Ce changement lui permettra d’accorder le statut d’employé permanent à 40 travailleurs paramédicaux occasionnels, tout en continuant à respecter ses obligations en vertu de la Loi sur les langues officielles.

Le gouvernement provincial a demandé à Ambulance Nouveau-Brunswick de mettre en œuvre la totalité du système de transfert restructuré.

« Les familles désespérées ne seront plus contraintes à transporter leurs êtres chers gravement malades ou blessés dans leur propre véhicule dans l’espoir de se rendre à l’hôpital avant qu’il ne soit trop tard, parce qu’il n’y a pas d’ambulance disponible au moment où elle est nécessaire », a dit M. Austin.

Les transferts représentent 30 pour cent du volume actuel d’appels d’Ambulance Nouveau-Brunswick. L’an dernier, l’organisme a reçu 112 000 appels pour des transferts, ce qui représente une augmentation de 18 pour cent comparativement à il y a cinq ans.

Séparer les transferts d’avec le système d’intervention d’urgence 911 permettra d’assurer une meilleure coordination et de réduire les délais dans les deux systèmes. Cela permettra également d’offrir une plus grande souplesse en ce qui a trait à l’embauche et d’améliorer la capacité de l’organisme de recruter et de maintenir en poste des travailleurs paramédicaux.

Ambulance Nouveau-Brunswick lancera prochainement un site Web portant sur la reddition de comptes, où seront affichés, chaque mois, le rendement en matière de temps de réponse et les statistiques relatives au temps d’inactivité des véhicules.

Le ministère de la Santé continuera d’étudier un livre vert qui comprend 26 idées, ainsi que les recommandations formulées plus tôt cet automne par l’Association des paramédics du Nouveau-Brunswick, et le jugement rendu par un arbitre ce printemps, et ce, dans le but d’adopter des mesures qui permettront de veiller à ce que les ambulances restent sur les routes.

« En travaillant d’arrache-pied et en s’engageant à collaborer afin de surmonter les difficultés qui se dressent devant nous, nous pouvons mettre en œuvre une solution qui répond aux besoins des gens du Nouveau-Brunswick », a affirmé M. Flemming.

Les changements qui sont mis en place par Ambulance Nouveau-Brunswick devraient permettre de relever les défis continus relatifs aux services d’ambulance. Pour cette raison, le gouvernement provincial consultera le Syndicat canadien de la fonction publique en vue de retirer, d’ici 30 jours, une requête en révision judiciaire qui est en cours. La décision de l’arbitre a été rendue le printemps dernier dans le cadre d’une plainte déposée par la section locale 4848 du Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente les travailleurs paramédicaux.

« L’objectif commun des changements fondamentaux que nous annonçons, aujourd’hui, est de veiller à ce que, une fois pour toutes, les ambulances ne demeurent pas stationnées alors que des travailleurs paramédicaux formés et qualifiés sont disponibles », a dit M. Higgs.