FREDERICTON (GNB) – Les recommandations du Comité d’examen de la mortalité liée à la violence conjugale pour 2019 et 2020 sont maintenant disponibles en ligne.

Les rapports comprennent 25 recommandations, soit 11 pour le rapport de 2019 et 14 pour le rapport de 2020. Voici certaines des recommandations :

  • s’assurer que les enfants exposés à la violence familiale et à un homicide familial ont un accès immédiat et à long terme à des services spécialisés, sans frais pour les familles;
  • renforcer la prévention et l’éducation liées à la consommation de drogues et aux comportements criminels qui augmentent le risque de préjudice ou de décès; et
  • s’assurer que les personnes qui arrivent dans un centre de traitement des toxicomanies ou de désintoxication font l’objet d’une évaluation afin de déterminer si elles pourraient être victimes ou auteurs d’actes de violence entre partenaires intimes.

Les deux rapports mentionnent également les interventions des organismes gouvernementaux pertinents et de Travail sécuritaire NB.

« Le travail du Comité d’examen de la mortalité liée à la violence conjugale est essentiel pour tirer des leçons de ces tragédies », a déclaré le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Hugh J. Flemming. « Tout le monde peut jouer un rôle dans la prévention de la violence familiale. Je remercie tous les membres du comité pour leur travail dans ce dossier difficile. »

Le comité aide les Services des coroners à examiner les décès survenus dans un contexte de violence familiale et à formuler des recommandations pour mieux prévenir de tels décès dans des circonstances similaires.

Le comité effectue un examen pluridisciplinaire confidentiel des décès liés à la violence familiale. Il a créé et il tient à jour une base de données détaillée sur les auteurs de violence familiale ayant causé la mort, les victimes et les circonstances du décès.

« Il est essentiel de mieux comprendre les causes d’un homicide familial », a affirmé le coroner en chef, Jérôme Ouellette. « Le comité contribue à trouver des améliorations que nous pouvons apporter de manière à prévenir de tels décès dans l’avenir. »

Le comité se compose d’un coroner et de représentants des organismes d’application de la loi, du Service des poursuites publiques, de la santé, du milieu universitaire, de la recherche et du gouvernement, ainsi que de résidents et de fournisseurs de services, comme les services de probation, les services aux victimes et les services sociaux.

Un récapitulatif des cas d’homicides familiaux sur une période de 20 ans (de 1999 à 2018), qui a été préparé par des chercheurs de l’Université du Nouveau-Brunswick, a également été publié en ligne.