FREDERICTON (GNB) – Le personnel de la sécurité publique a maintenant accès à un nouvel outil en ligne qui l’aidera à gérer et à maintenir sa santé mentale et son bien-être.

Le gouvernement provincial offre aux premiers intervenants et aux autres employés de la sécurité publique un accès au PSPNET, un programme de thérapie comportementale et cognitive en ligne offert par l’intermédiaire de l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique à l’Université de Regina.

Le ministère de la Santé et le ministère de la Justice et de la Sécurité publique versent une aide combinée de 150 250 $ pour le service au cours d’un projet pilote de deux ans. Sécurité publique Canada et Medavie y contribuent aussi.

« Les premiers intervenants et le personnel de la sécurité publique sont prêts à répondre à l’appel et sont ici pour nous durant nos moments les plus difficiles », a déclaré la ministre de la Santé, Dorothy Shephard. « Voilà pourquoi nous sommes heureux de leur offrir plus de soutien au moyen de ce service, sans frais pour eux, par l’intermédiaire de PSPNET. »

Le programme est offert gratuitement aux premiers intervenants, actuels et anciens, et aux autres membres du personnel de la sécurité publique, y compris les agents frontaliers, les agents des services correctionnels, les pompiers de carrière et les pompiers volontaires, le personnel opérationnel et le personnel du renseignement, les travailleurs paramédicaux, les agents de police, les communicateurs de la sécurité publique (911, répartiteurs), ainsi que les ratisseurs et les sauveteurs.

« Nous sommes heureux d’offrir ce service aux premiers intervenants aux prises avec des troubles de santé mentale, comme la dépression, l’anxiété et le stresse dus aux blessures de stress post-traumatique », a affirmé le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Hugh J. Flemming. « La participation à ce projet pilote nous permet d’aider ceux qui donnent tant à nos collectivités. »

« C’est un privilège pour notre équipe d’offrir notre programme de soutien au personnel de la sécurité publique au Nouveau-Brunswick aux prises avec des blessures de stress post-traumatique », a dit une professeure en psychologie à l’Université de Regina et la fondatrice du programme, Heather Hadjistavropoulos. « Le PSPNET a été adapté aux besoins du personnel de la sécurité publique et il couvre diverses stratégies reconnues pour améliorer le bien-être. Je suis fière du travail que notre équipe a accompli pour aider le personnel de la sécurité publique qui ne ménage rien pour assurer notre sécurité. Je suis reconnaissante de la possibilité d’étendre notre travail au personnel de la sécurité publique dans les provinces de l’Atlantique. »

Medavie verse une contribution égale à celle du gouvernement par un investissement de deux ans de la Fondation Medavie pour la promotion de la santé.

« En tant que partenaire à but non lucratif dans les solutions en matière de santé, Medavie est déterminée à améliorer le bien-êtrede la population canadienne », a déclaré le PDG de Medavie, Bernard Lord. « Un volet important de notre fondation est le financement de services et de mesures de soutien fondées sur des données probantes aux premiers intervenants touchés par le stress post-traumatique, et à leur famille. Voilà pourquoi nous sommes fiers de nous associer à l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique pour nous assurer que les premiers intervenants bénéficient de soutien et de ressources afin de prendre soin de leur santé mentale et de leur bien-être. »