FREDERICTON (GNB) – Le Nouveau-Brunswick souligne, aujourd’hui, la première Journée annuelle de sensibilisation aux commotions cérébrales, qui vise à sensibiliser la population à la gravité des commotions cérébrales et à la nécessité de les réduire, de les prévenir et de les gérer afin d’améliorer la sécurité dans les sports et l’activité physique.

« Les secteurs du sport et des loisirs ne ménagent pas leurs efforts pour promouvoir la sécurité afin que les commotions cérébrales soient reconnues et gérées », a déclaré la ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture, Tammy Scott-Wallace. « J’aimerais remercier les dirigeants, entraîneurs, officiels, athlètes, participants et bénévoles des domaines du sport et des loisirs qui travaillent sans relâche afin que leurs activités soient sûres et positives pour ceux et celles qui les pratiquent. »

Les commotions cérébrales constituent un grave problème de santé publique en raison de leur fréquence et des graves conséquences qu’elles peuvent avoir sur la santé du cerveau, en particulier chez les jeunes.

« L’information et la sensibilisation sont les premières étapes pour que nos élèves puissent pratiquer de saines activités physiques en toute sécurité », a dit le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy. « Le système d’éducation travaille avec ses partenaires du gouvernement pour que le personnel scolaire ait la formation et les connaissances nécessaires pour aider les élèves qui subissent des commotions cérébrales, notamment grâce aux protocoles à jour sur le retour à l’apprentissage dans les écoles qui s’appuient sur des données probantes et qui tiennent compte des pratiques exemplaires, comme un bon diagnostic et une gestion adéquate. »

« Il est très important que toutes les personnes qui s’impliquent dans les activités sportives des enfants soient en mesure de déterminer quand une petite bosse est, en fait, quelque chose de beaucoup plus grave », a affirmé la ministre de la Santé, Dorothy Shephard. « Certains symptômes peuvent apparaître plusieurs heures, ou même plusieurs jours, après s’être blessé. Il faut habituellement de deux à quatre semaines pour se remettre d’une commotion cérébrale, et les 48 premières heures sont les plus critiques. »

Une boîte à outils nationale de sensibilisation aux commotions cérébrales est disponible en ligne.