FREDERICTON (GNB) – Les ministres fédérale, provinciales et territoriales responsables de la condition féminine – y compris la ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture, Tammy Scott-Wallace – ont approuvé une déclaration portant sur la violence fondée sur le sexe. Les ministres ont tenu leur réunion annuelle de manière virtuelle les 21 et 22 janvier.

« Il est très important de travailler ensemble en tant que défenseurs pour assurer la sécurité des gens du Nouveau-Brunswick qui subissent de la violence à la maison et dans leurs relations, a déclaré Mme Scott-Wallace. Nous avons constaté que la violence fondée sur le sexe a pris de l’ampleur en raison de la COVID-19. Notre réunion a été une excellente occasion de discuter de ces questions d’actualité avec mes homologues de partout au pays. J’aimerais remercier toutes les ministres pour leur travail acharné et leur collaboration. »

Cette déclaration énonce une vision commune, des principes et des objectifs pour contrer la violence fondée sur le sexe. Les ministres ont indiqué que cette collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux représente une étape importante dans l'élaboration d'un plan d'action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe au Canada. Le plan d'action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe ne fait pas partie du plan d'action national sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, mais il se veut plutôt complémentaire.

Les réunions en ligne ont permis aux ministres d’échanger les points de vue et les expériences de leur gouvernement. Les ministres ont également exprimé leurs priorités et principales préoccupations concernant la violence fondée sur le sexe, y compris :

  • la traite de personnes – un autre danger important pour la santé et sécurité des femmes et des filles aujourd'hui;
  • la COVID-19; et
  • l'importance de tenir compte des répercussions économiques sexospécifiques et intersectionnelles.

Au cours de ces réunions, les ministres ont de nouveau souligné l'importance de leur travail collectif en matière d'égalité des sexes et la nécessité d'utiliser l'analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) dans les initiatives prises tout au long de la pandémie, en tenant compte des points de vue des dirigeantes et dirigeants ainsi que des représentantes et représentants autochtones nationaux et des communautés 2ELGBTQQIA.

Les ministres ont indiqué que, depuis la dernière réunion fédérale-provinciale-territoriale en décembre 2019, la pandémie de la COVID-19 a amplifié les inégalités systémiques de longue date entre les sexes qui continuent d'avoir des répercussions profondes et disproportionnées sur les femmes.