FREDERICTON (GNB) – Dans son rapport déposé à l’Assemblée législative, aujourd’hui, le vérificateur général, Paul Martin, a constaté que la surveillance exercée par le Bureau du Conseil exécutif pendant la pandémie de COVID-19 comporte des aspects à améliorer. Il a souligné qu’il s’agissait d’une situation sans précédent et que c’était la première fois que le gouvernement provincial déclarait l’état d’urgence au Nouveau-Brunswick.

« Le gouvernement provincial a réagi rapidement en adoptant des mesures sans précédent visant à sauver des vies, notamment des restrictions imposées aux rassemblements, le port obligatoire du masque et la fermeture des entreprises et des écoles, a déclaré M. Martin. Mais avant la COVID-19, les leçons tirées de la pandémie de grippe H1N1 n’ont pas été incluses dans un plan provincial à jour de lutte contre une pandémie. »

Le rapport a permis de constater que les rôles et responsabilités des comités exécutifs n’étaient pas toujours clairement définis ou documentés. De plus, il n’y avait pas de procès-verbaux à la suite de réunions du groupe de gestion principal de l’intervention relative à la COVID-19, formé de hauts fonctionnaires qui appuyaient le comité du Cabinet sur la COVID-19.

Le vérificateur général a aussi formulé des recommandations relativement à la prise de décisions.

« Le gouvernement provincial a pris des décisions difficiles qui ont eu des répercussions importantes sur la vie des gens du Nouveau-Brunswick, a affirmé M. Martin. Des processus accélérés ont été établis pour transmettre rapidement des renseignements au Cabinet afin de prendre des décisions liées à la pandémie. Sur 14 restrictions provenant des arrêtés obligatoires que nous avons pris en échantillon, nous avons relevé six cas où les mesures de santé publique étaient étayées uniquement par des mises à jour verbales. »

De plus, l’audit a permis de relever des préoccupations en matière de communication et de préparation.

« Le gouvernement provincial doit intégrer les leçons tirées de la pandémie de COVID-19 à un plan provincial d’urgence en cas de pandémie actualisé », a dit M. Martin.

Dans son rapport disponible en ligne, M. Martin a formulé cinq recommandations pour régler ces problèmes.